Si la crise sanitaire a ralenti la mise en exploitation de certaines résidences, le marché des RSS reprend aujourd’hui un rythme de croissance constant et soutenu. Entre 160 et 180 RSS sont en effet mises en exploitation tous les deux ans.

Ainsi, d’ici deux ans, le nombre de RSS devrait dépasser 1100 résidences, susceptibles d’accueillir plus de 106 000 personnes. Le cap des 1 300 RSS pourrait même être franchi fin 2025.

Mais il y a un problème : le système traditionnel de construction ne peut plus répondre à la demande.

De nombreuses difficultés ont émergé à des moments différents de l’histoire de l’industrie de la construction mais elles s’agrègent aujourd’hui et pèsent lourdement sur les performances de productivité du secteur.  

● Un secteur avec une faible productivité

Alors que la plupart des industries ont connu une transformation importante au cours des dernières décennies (industrialisation et digitalisation), le secteur de la construction reste quasiment inchangé.

● Des projets de plus en plus coûteux et complexes

Conséquence directe de la baisse de productivité, les coûts de production des bâtiments augmentent fortement. Au-delà du niveau des coûts, la prédictibilité du budget travaux est encore trop faible. Selon KPMG, 69% des projets de construction dans le monde dépassent le budget initial d’au moins 10%.

● Des problèmes liés aux ressources humaines

La main d’œuvre du secteur de la construction est incontestablement en phase de vieillissement accéléré et décroit d’année en année en raison des flux. Le turnover dans le secteur est très important et le secteur attire moins les talents que par le passé. En effet, les conditions de travail restent encore difficiles malgré quelques progrès et le secteur du bâtiment demeure le secteur d'activité présentant le plus haut niveau de risque. Par ailleurs, l’absence de nouveaux outils sur le chantier freine l’amélioration attendue des conditions de travail des ouvriers, comme la mécanisation et la robotisation ont pu le permettre dans l’industrie.

● Un bilan carbone questionné

Les chiffres sont connus, le secteur de la construction est l’un des premiers responsables des émissions de gaz à effet de serre. En effet, même si des progrès ont été accomplis, le secteur du bâtiment représente encore entre 20% et 25% des émissions en France.

La construction traditionnelle arrive à ses limites, le secteur est en train d’exploser.

Nous devons aujourd’hui changer de paradigme et nous inspirer de l’industrie pour construire les bâtiments de demain.

Grâce à la construction modulaire hybride, les logements sont fabriqués en usine en parallèle des autres travaux réalisés sur le chantier. L’impact carbone est très significativement réduit, le délai de réalisation est divisé par deux, la qualité est assurée.

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